La compagnie

La compagnie Chagall sans M s’enrichit d’expériences nouvelles et de nouvelles rencontres. Elle ne se ferme pas à une discipline, mais agrandit, gràce à la qualité de ses propositions et du travail effectué, son champ d’action et de visibilité.

Pour une recherche des formes
La compagnie Chagall sans M poursuit sa recherche sur les structurations sociales et mentales de la société et sur comment les mettre en scène, dans un récit théâtral ouvert vers un public hétérogène puisant, à même ce récit, selon son propre système de références.
Depuis 2009, le travail artistique de la compagnie se concentre autour de cycles de créations.
Un cycle de créations, c’est s’autoriser des formes, au fur et à mesure de la recherche, qui ne soient pas toutes théâtrales, mais vont creuser au coeur d’un sujet : flms, expositions, écritures, performances, petites formes…
Cette recherche artistique engage un processus qui englobe l’écriture de textes originaux, l’écriture de plateau, les dramaturgies plurielles et les choix de mises en scène.
Par un travail de fragments, nous puisons dans un « nous » rencontré, en le personnifant, en transmettant par les outils et les media de la scène, avec l’investissement des interprètes, ce qui nous a été donné de découvrir et qui constituent nos chevilles d’écriture. Nourries de recherche, construites à partir du réel, ces propositions artistiques embrassent leur sujet sans pour autant se revendiquer documentaires mais politiques.

L’Humain·e face au Monde
Adopter cette façon de travailler à un moment donné pour un projet précis, s’emparer d’un sujet de société, c’est re-convoquer le désir de comprendre, d’une part, l’histoire de ce phénomène et d’autre part, sa vivace permanence dans notre société actuelle.
Les mécanismes inconscients et partagés, le collectif dans l’expérience individuelle, voilà ce qui mène mon travail : soumission, domination, obéissance à ce qui ne me correspond pas et désir de m’en émanciper.
Confronter les points de vue sur une scène c’est créer un point de tension, une résistance à une pensée dominante.
C’est, à chaque tentative, le besoin de rejouer la Tragédie et d’incarner le tragique, dont les personnagesinvisibles, celles et ceux qui accompagnent le héros ou l’héroïne sont la Mort et le Temps.

La compagnie est soutenue par la Ville de Montpellier.

CREATIONS

2005 : Miroirs, de Marcel Bealu
Diffusions à  La Grande Ourse, Villeneuve-les-Maguelone; à Ceyras, au Festival 123 Soleil de Sommières, à Aniane, St-André de Sangonis, au Théâtre de Clermont-l’Hérault, au Théâtre de Poche à sète.

2006 : Fernalvalbecardo, lecture-mise en espace sur Pessoa (2006), en partenariat avec Casa Amadis et le Printemps des Poètes de Montpellier.

2007 : Vivre !, d’après des textes de Jesenska, Kafka et Tsvetaeva
Coproduction : Théâtre d’O et Théâtre de Clermont-l’Hérault. Avec le soutien de Réseau en Scène ne et du Conseil général de l’Hérault.

2009 : La Valse des planètes – Création dans le cadre de l’année mondiale de l’astronomie, en partenariat avec le CNRS-LPTA, le Centre de l’imaginaire Scientifique et technique. Diffusions en Coeur d’Hérault

Le Zoo excentrique du professeur MagueloneCréation dans le cadre de l’année Darwin, en partenariat avec le Centre de l’Imaginaire Scientifique et Technique et les Archives Départementales de l’Hérault. Diffusions dans le Coeur d’Hérault et Montpellier.

Bras de Frères, de JP Verheggen, performance autour de la rétrospective  Dolla Présentation au Musée d’Art Contemporain du Val de Marne, à  Vitry/Seine. Avec le soutien d’Hérault Diffusion et du Conseil Général 94.

2010 : Making up installation vidéo. 1er volet du cycle de Création La femme qui marchait dans les portes. Coproduction festival Hybrides. Avec le soutien de la DRAC LR. Diffusions à Ceyras, en lycées, en faculté lors de colloques, à l’Hôtel d’Agglomération de Montpellier

2011 : The Man I Love performances de rue, conçues ans le cadre du cycle de Créations La femme qui marchait dans les portes. Création à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, en partenariat avec la Maison du Peuple, la Direction régionale aux droits des femmes de l’Aveyron, le Centre local de prévention de la délinquance de l’agglomération de Millau.

2012 : La femme qui spectacle pluridisciplinaire Coproduction Domaine d’O. Avec le soutien de la DRAC LR, de la Région LR, de la Chartreuse-Cnes. Reprise du spectacle à l’automne-hiver 2013-14.

 

CLAIRE ENGEL

Comédienne
Formation classique initiale (de 1982 à 1989) : Yves Steinmetz
Dans le cadre du Bac : Acteurs intervenants de l’Ecole de Chaillot- Antoine Vitez (Jean-Marie Winling, Daniel Soulier, Philippe Girard)

Formations depuis 1991: cofondatrice de la compagnie Adesso e Sempre (Julien Bouffier)
Collectifs et compagnies, metteur-es en scène de théâtre /chorégraphes et coaches voix sur projets/stages : radiophoniques, escrime.

Metteuse en scène
Trois mises en scène principales
Miroirs 2005. De Marcel Béalu,
Vivre ! – 2007. D’après Kafka, Milena Jesenska, Marina Tsvetaeva et Margarete Buber-Neumann,
La Femme qui 2012. Elle co-signe l’écriture du texte avec Frédéric Ferrer

Un film : Making up 2010 (scénario et jeu, co-réalisation). Montage et réalisation Laurent Rojol, montage sonore Eric Guennou.
http://www.dailymotion.com/video/kOszfpOacelTG72h87l

Enseignement théâtral – Pédagogie – Concept de micro mises en scène (De la Poésie au Théâtre, La Dispute 2015) (Education Nationale, Université, Ecoles de théâtre, réinsertion et publics spécifiques IMP, CHU, prisons…)

Oeil extérieur : spectacles de rue et groupes de musique

Expériences :
Jeu
A participé a  de nombreux projets très diverses : burlesques, cabaret, scientifiques, classiques et traditionnels, jeune public, purement poétiques, solos…cadres institutionnels et non-institutionnels.

Plus généralement, a travaillé sur des spectacles et/ou des performances àl’écriture de plateau prévaut, les écritures scéniques sont multiples et s’inscrivent dans une recherche résolument contemporaine et transdisciplinaire, en compagnie d’auteurs vivants ou non.
On retrouve cette influence dans ses mises en scène.

Mise en scène Compagnie Chagall sans M
Elle part de matériaux textuels généralement non théatraux (Miroirs : conte noir Vivre ! : correspondance, chronique journalistique, biographie et poésie La Femme qui : roman et enquète anthropologique – autofiction)

Elle s’oriente de plus en plus vers des thèmes sociétaux, qui inspirent une dramaturgie dite  d’investigation» ; vers une écriture originale des textes, fruits de recherches puisant leurs sources dans les sciences, les Arts et le vernaculaire : pour une « l’initiative poétique du réel». Elle travaille à son prochain projet sur le stéréotype.