La femme qui

Création 2012 – Deuxième volet du cycle de créations 2010-2013 du Projet La femme qui marchait dans les portes

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Plus qu’un portrait de femme, autre qu’un témoignage, une initiative poétique du réel.
Ce spectacle interroge le silence et entre dans la vie d’un couple amoureux, questionne son quotidien cabossé, fait d’irrationnelles peurs et d’apparence. Et finalement fait entendre la voix d’une femme singulière.

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L’EQUIPE
Conception, écritures et mise en scène : Claire Engel
Co-auteurs : Frédéric Ferrer et Claire Engel
Avec : Germana Civera, Claire Engel et Leonardo Montecchia
Artistes associés :Jean-Marc Bourg – Direction d’acteurs / Germana Civera – Travail chorégraphique / Emmanuelle Debeusscher – Scénographie / Christophe Mazet – Création lumières / Laurent Rojol – Création vidéo / Eric Guennou – Univers sonore / Adrien Cordier – Spatialisation et régie / Julien Meyer – Régie générale et espace vidéo / Marc Ginot – Photographe

LES PARTENAIRES
Production : Cie Chagall sans M
Coproduction : le domaine d’O, domaine départemental d’Art et de Culture, avec accueil en résidence ; Théâtre de l’albarède
Avec les soutiens de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon – CNES, Résidence collective de conception et d’écriture et du Théâtre de l’Albarède à Ganges, Compagnonnage.
Avec le concours financier de la Région Languedoc-Roussillon et de la DRAC Languedoc-Roussillon.

Le spectacle a été créé le 29 février 2012 au Domaine d’O à Montpellier.

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Le Projet – La femme qui marchait dans les portes

Le travail de notre compagnie est une exploration de ce qui peut être dit « entre les lignes » (Miroirs en 2005 ; Vivre ! en 2007).
En France chaque année, plus de 150 femmes meurent sous les coups de leur compagnon, près d’une femme sur dix est victime de violences conjugales.
Des chiffres
En tant que femme, en tant qu’artiste, Claire Engel s’interroge. Comment se perd-on de vue? Où se situer dans notre propre existence? Comment parler de l’invisible? Comment montrer l’inaudible?
Pour tenter de répondre à ces questions, elle initie un cycle de créations sur ce sujet complexe : La femme qui marchait dans les portes

Les étapes de réalisation du projet sont les chapitres d’une même histoire traitant chacun d’une facette du prisme des violences conjugales :

Making up, installation vidéo, traite des émotions paradoxales cohabitant au sein d’une victime, est créée en 2010.
La femme qui, forme théâtrale créée en 2012, interroge le silence, entre dans la vie d’un couple amoureux, questionne son quotidien cabossé fait d’irrationnelles peurs et d’apparence. Et finalement fait entendre la voix d’une femme singulière.
La femme qui Rdced est l’entrée en résonance du film Making up dans son installation (créé en 2010) et du monologue final du spectacle (créé en 2012).

Ce processus de création pose les principes étagés des narrations où les formes s’écrivent par croisements.
L’auto-fiction s’est imposée d’elle-même.
Le texte, original, est composé à quatre mains.
Dans cet espace quadri – frontal, intime, le public devient « spectateur».
Pour notre spectacle, chaque médium “son, vidéo, lumières, corps et texte » porte une partie de l’histoire : l’apparence, la vérité, le sous-texte, la réalité, l’imaginaire.

La Femme qui est une expérience  scénique à vivre.

« Ce qui t’a fait rencontrer l’autre et désirer vivre avec, ce n’est pas le désir d’avoir la paix. C’est l’amour. Tu choisis d’être avec parce que tu aimes. Ce n’est pas du tout la guerre. L’idée – même de guerre n’a pas de sens à ce moment-là.»

extrait de La Femme qui

La Femme qui parle d’amour et d’existence.
Chacun de nous possède une existence. Le foyer, endroit protégé, n’est-il pas cet endroit où, je peux, enfin, être moi-même ? Vivre l’intimité, c’est accéder à une forme d’absolu qui, jusque-là  enfoui en soi, ne demande qu’à s’épanouir.
Quand le foyer devient un enfer, un endroit à l’envers, à la fois lieu de repli et de tortures, que reste-t-il de l’être profond? Des certitudes qui se désagrègent, se perdre de vue, être nié, l’incapacité de trouver en soi une force, l’impossibilité de trouver en l’autre un appui. Si je vis dans un présent instable, comment s’organise ma pensée et mon quotidien ?
La Femme qui pose ces questions, laisse en suspens les mystères de l’intime, regarde et aime des êtres qui se sont perdus.

Claire Engel

lafemmequimarchaitdanslesportes

Durée : 1h35 env.
Jauge : 80 à 160 personnes
Plateau : min 10 x 10 – Hauteur : min 5,5 m
Public : 4 gradins de 20 à 40 personnes, disposés autour du dispositif scénographique.
Crédits photos : Marc Ginot & Julien Meyer

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